Pourquoi en parler ?
La gestion des tâches domestiques entraine des conséquences pour celui ou celle qui en a la charge principale :
Frein à la carrière : moins de disponibilité physique et mentale pour se construire ; penser à tout pour la maison empêche de réfléchir seul·e, de passer des appels importants à n'importe quelle heure, de travailler tard, de penser plus loin, plus haut.
Disputes, violence : ce qu'il·elle fait à la maison n'est jamais assez bien, ce que l'autre fait ne nous convient pas, il·elle n'en fait jamais assez, ou trop... Le couple s'enferme dans des schémas, ne se fait pas confiance, chacun·e attend des choses qui ne viennent pas, on se mure dans le silence ou on crie brutalement. La violence part de là...
Sexisme : dans les couples hétérosexuels, la charge domestique est clairement genrée. Le linge, les enfants (hygiène, rdv, liens avec l'école etc.), le planning, et tant de tâches routinières incombent encore majoritairement aux femmes. Cela est injuste et déséquilibrant pour le couple. C'est un modèle que nous ne voulons pas que nos enfants reproduisent aujourd'hui. Une étude Ipsos de 2018 (Les Français et le partage des tâches : à quand la révolution ménagère ?) montre que 90% des couples souhaitent donner le bon exemple en s'occupant de manière équitable des différentes tâches.